Marie Curie dans son bureau à l'Institut du Radium
Marie, directrice de laboratoire
Le radium* est au centre de nombreuses applications, en particulier médicales. Marie Curie maintient à l’Institut du Radium, sous sa responsabilité directe, un Service des Mesures (payant) ouvert à tous les utilisateurs de substances radioactives en France (et dans les colonies). Le Service fournit le certificat officiel validant l’activité affichée.

C’est la suite naturelle des efforts qu’elle avait déployée pour préparer l’étalon international de radium, déposé au pavillon des poids et mesures en 1912.
Les recherches impulsées par Marie Curie sont centrées sur l’étude des radioéléments (recherche de chaînons manquants dans les familles de radioéléments*, méthodes de séparations, mesures de périodes etc) et sur les propriétés de leurs rayonnements. Elle suit de près les travaux des plus novices, attentive à leurs difficultés. Les plus fortes personnalités, dont certaines travaillent sur des sujets très éloignés de la radioactivité, rentrent de temps à autre en conflit avec un directeur qu’il est difficile de faire changer d’avis. La position particulière d’Irène Curie*, qui est devenu l’assistante privilégiée de sa mère n’est pas toujours comprise.
Marie Curie et Claudius Regaud* conjugueront leurs efforts pour obtenir la création de la Fondation Curie, dédiée au traitement du cancer. Il fault rappeler que des conditions de travail insulabres ont causées des radiations nocives.

Après la mort de Marie Curie, un certain nombre de chercheurs de l'Institut du Radium essaimeront vers le laboratoire de Synthèse atomique et le laboratoire de Chimie nucléaire crées par Frédéric Joliot*. D'autres contribueront à la création des laboratoires de physique nucléaire après la guerre, en particulier à Strasbourg (CNRS-IN2P3) Le commissariat à l'Energie atomique puisera également des forces à l'Institut du Radium dans l'immédiat après guerre. (CEA)


Marie Curie dans son bureau de l'Institut du radium
© A.C.J.C. Fonds Curie et Joliot-Curie.

Les réunions de laboratoire …se faisaient en bas de l’escalier… Comme c’est un lieu de passage où les rencontres sont fréquentes, il fût un temps où les travailleurs et ma mère elle-même avaient coutume d’y tenir salon pour parler de questions relatives à leur travail, barrant le couloir et s’asseyant même sur les marches pour être plus à l’aise…
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